Mensonges et menteries

Les deux vont de pair et qui a l’habitude des menteries quotidiennes, pour rien, par habitude, même lorsque cela n’est pas nécessaire, comme on grille une cigarette ou qu’on boit un verre d’alcool, passe de la menterie anodine au mensonge voulu, intentionnel, pour nuire à autrui.

Toute vérité n’est pas toujours bonne à dire et parfois un mensonge peut éviter bien des peines et bien des catastrophes.

Mais mentir pour le plaisir de mentir, alors que rien ne le nécessite, est abject et ne mérite aucune excuse, aucune indulgence.

À force d’entendre certains propos sentant si fort leur mensonge, on en vient à ne plus croire leurs auteurs, même si, parfois, ils disent la vérité.

Il y a une propension au mensonge, une tournure d’esprit particulière, qui est une dé-tournure, une malformation du cerveau.

On soigne certaines malformations physiques et mentales, ou du moins on essaie de les amoindrir à défaut des les éradiquer.

Que je sache, personne ne s’est vraiment attaqué à cette maladie que d’aucuns prennent pour une qualité.

Une malformation physique ou mentale ne touche que la personne qui en est affectée.

Un virus, affecte la personne infectée et se propage à son entourage.

Le mensonge, lui attaque les autres, laissant indemne la plupart du temps son auteur qui, au contraire jouit de ses mensonges et en tire profit, alors que ses victimes souvent dépourvues d’un antidote peuvent en être très affectées et être acculées parfois au désespoir, voire au suicide.